La chair est triste,hélas ! et j'ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Rien,ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
O nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature !
Un Ennui,désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs !
Et,peut-être,les mâts,invitant les orages
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus,sans mâts,sans mâts,ni fertiles îlots ...
Mais ,ô mon coeur, entends le chant des matelots !
Brise Marine, S. Mallarmé.
6 comentarios:
Huir no, buscar algo mejor..
Me encanta como empieza este blog!
my pet name es Déborah que no sé como cambiar el nombre...en fin amiga...
No entiendo nadaaaa!!! pero qué pesás con mallarmé, te lo digo...
cuéntanos cusetas de la bolera fifties que es más entretingut, andaaa...
y la tortilla de espinacas? estaba buenaaa??
cómo me gustan los blogs!!
soy juanmi, no sé fancés, pero creo que el poema habla de unos marineros y unos mástiles. ummmmm
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