martes, 4 de noviembre de 2008

Empezamos...

La chair est triste,hélas ! et j'ai lu tous les livres.

Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres

D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !

Rien,ni les vieux jardins reflétés par les yeux

Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe

O nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe

Sur le vide papier que la blancheur défend

Et ni la jeune femme allaitant son enfant.

Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,

Lève l'ancre pour une exotique nature !


Un Ennui,désolé par les cruels espoirs,

Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs !

Et,peut-être,les mâts,invitant les orages

Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages

Perdus,sans mâts,sans mâts,ni fertiles îlots ...

Mais ,ô mon coeur, entends le chant des matelots !


Brise Marine, S. Mallarmé.

6 comentarios:

Tom Courtenay dijo...

Huir no, buscar algo mejor..

Déborah C. dijo...

Me encanta como empieza este blog!

Déborah C. dijo...

my pet name es Déborah que no sé como cambiar el nombre...en fin amiga...

Marinauer dijo...

No entiendo nadaaaa!!! pero qué pesás con mallarmé, te lo digo...
cuéntanos cusetas de la bolera fifties que es más entretingut, andaaa...
y la tortilla de espinacas? estaba buenaaa??

Ramonal dijo...

cómo me gustan los blogs!!

Ramonal dijo...

soy juanmi, no sé fancés, pero creo que el poema habla de unos marineros y unos mástiles. ummmmm